Noces de cire

Un jour, quelqu’un a dit « ce n’est pas évident de trouver un cadeau en lien avec la cire… »

Je ne sais pas qui… Peut-être personne — ou peut-être tous ceux qui sont passés par 4 ans de mariage. Au pire, disons qu’il s’agissait de Mark Twain ou d’Albert Einstein, à qui sont attribués toutes les citations sans paternité…

Quoiqu’il en soit, il faut bien reconnaître que ce dicton a un fond de vérité : ce n’est pas évident de trouver un cadeau en lien avec la cire. Il y a bien des jeux de mots possibles en lien avec le chiffre (4 BDs sur 4 personnages, autour du Western CIRcus ?), ou des savons à base de miel (lui-même fabriqué dans la cire…)

Mais le cadeau le plus évident repose sur ses chandelles ou des bougies : à l’heure de ces lignes, nous revenons de notre (désormais) traditionnel repas à la Matelote, où nous avons eu des bougies sur notre dessert !

Nous trois à la Matelote, 22 juillet 2021…
De la cire ! Youpi ! (Et miam !)

Les bougies, les flammes, le feu… Voilà qui nous rappelle les feux d’artifice de notre mariage, organisés dans le plus grand des secrets, que ça soit le choix, la récupération, le stockage, la préparation aux Jardins de la Matelote, l’autorisation demandée à la mairie de Wimille et aux Jardins, puis le difficile allumage manuel vers 2h30, après échec de la télécommande, et finalement sans un grand respect pour les « gestes barrières » pyrotechniques ! 😀

Tiens, puisque nous parlons d’autorisation, c’est l’occasion de vous dire que nous allons pouvoir poursuivre l’aménagement autour de notre maison ! Nous avons récemment obtenu le laisser-passer A38 l’accord de l’urbanisme pour clôturer notre jardin — il n’aura fallu que 9 mois, 2 demandes, 5 dépôts de dossiers plus ou moins complets, 3 recommandés, une bonne partie de notre santé mentale, 240 feuilles A4, les DP1 à 8 incluant un plan en coupe de précisant l’implantation de la construction par rapport au profil du terrain (DP3, art. R. 431-10b du code de l’urbanisme), un plan de masse coté dans les 3 dimensions (DP2, art. R 431-36b) et un pin’s parlant de Hugo Délire (DP22 bis, art R. 118-218).

Bref, grâce à l’abnégation de Mathilde, nous aurons bientôt un jardin clôturé — enfin, par « bientôt », j’entends avant les JO de Paris, puisque nos derniers travaux d’ampleur (terrasse) ont duré de septembre 2019 à novembre 2020… Pour les clôtures, le devis est signé depuis juillet 2020, et le moins qu’on puisse dire est que l’enthousiasme pour programmer un début des travaux n’est pas dingue 😀

En tout cas, tout ça force le respect sur l’obtention d’une autorisation de balancer des feux d’artifice par des amateurs à proximité d’arbres sur la commune !

Il est 23h30, alors pour cette année je vais arrêter le billet là. Je ne parlerai pas ici de l’émerveillement de notre quotidien par notre adorable Alice, ses progrès, ses sourires et ses câlins ; il ne sera pas non plus question de pandémie, de vaccination, de travail en hôpital ou en cabinet, ou de médiatisation. D’ailleurs, contrairement à ce qui était annoncé l’an dernier, ce n’est pas Alice qui a rédigé ce billet mais son père — principalement en raison de l’heure tardive de rédaction, elle a préféré se reposer pour être en forme demain.

D’ici 3 heures, nous rêverons de ces lumières qui ont illuminé cette magnifique nuit du 22 au 23 juillet 2017… et dans nos songes s’y mêleront alors les flammes des bougies qui ont fait couler près de nos gâteaux leur cire.

Bonne nuit… et à l’an prochain !

« Ce n’est pas évident de trouver un cadeau en lien avec la cire… »
Albert Einstein, avril 2013