Se marier : mode d’emploi pour les indécis(es)

A notre mariage le 22 juillet puis au mariage d’un ami le 26 août, nous avons entendu plusieurs fois la remarque qu’organiser un tel évènement doit être compliqué et particulièrement stressant.

Bien évidemment, ça demande une longue préparation mais finalement tout ça s’organise assez bien (même sans « wedding planner » !). Nous avons fait plusieurs billets ici pour décrire notre parcours, notamment un check-point à 6 mois du mariage… mais voici une version plus exhaustive, un (petit) résumé de notre parcours, avec des « règles » ou « astuces » que nous avons découvertes au fur et à mesure. C’est davantage un billet pour ceux et celles qui envisagent de se marier (n’hésitez pas à poser des questions si vous en avez…), et l’occasion de citer nos « partenaires » ; pour les autres, ça pourra être un peu long, désolé – revenez le 22 septembre !

  • Lieu : vous ne pouvez vous marier que dans la mairie (et l’église) d’habitation de vous et/ou vos parents ; à partir de là, cela vous laisse assez peu de choix en termes de lieux !
    • Notre expérience : une dizaine de salles pré-retenues sur internet, une seule visitée avant de retenir les Jardins de la Matelote… Nous avons opté pour un mariage dans la commune du marié (contrairement à la tradition) parce que ça permettait à la moitié des invités d’être déjà sur place (contre quasiment personne chez Mathilde). Et c’est plutôt agréable de choisir la salle où on se mariera !
  • Date : Après avoir choisi le lieu, il faut trouver une date commune ! Prenez-y vous au moins un an avant votre mariage pour avoir un choix plus important.
    • Notre expérience : 2-3 petits échecs avant de trouver une date commune à la mairie, l’église et la salle (même en s’y prenant un an avant). Mais on finit toujours par trouver un arrangement, quitte à prendre un horaire tôt (13h30 pour la mairie pour nous) ! Finalement, cet horaire tôt était vraiment très bien pour pouvoir profiter un maximum de l’après-midi (d’autant qu’il a commencé à pleuvoir autour de 18h ce jour-là).
  • Invitations : c’est parfois un peu compliqué de savoir qui inviter au mariage, au vin d’honneur, au repas… En tout cas, différenciez bien les cartons « vin d’honneur » et ceux « repas » ; incitez vos invités à répondre tôt, aidez-les avec un site web éventuellement et gardez une liste à jour des gens invités, des répondeurs présents et absents au repas ! Ne comptez pas avoir une liste claire des gens présents au vin d’honneur par contre… 😉
    • Notre expérience : nous n’avons finalement invité au repas des gens que nous avions déjà vu au moins une fois de façon commune en 10 ans. Pour le vin d’honneur, nous avons invité une cinquantaine de personnes en plus des 120 présents au repas. Nous nous sommes dit après coup qu’il y avait des « oubliés », mais les gens sont bienveillants et n’en tiennent pas rigueur 😉 Mathilde a réservé elle-même l’hôtel pour ses invités qui venaient de loin (pas de bivouac possible autour de la salle). Petite astuce : si vous vous chargez de réserver vous-même l’hôtel, assurez-vous que ça soit annulable un peu avant (souvent plus simple par une réservation directe que par Booking par exemple !).
  • Régime matrimonial : Il faudra se poser la question entre communauté de biens (la base : ce que vous avez avant le mariage est personnel, ce que vous avez pendant le mariage est partagé), ou contrat de mariage (vous devez passer chez un notaire pour l’établir selon les règles que vous souhaitez).
    • Notre expérience : pas de patrimoine préalable excessif, professions similaires et confiance mutuelle : nous avons naturellement opté pour la communauté de biens. En plus c’est tout facile !
  • Mairie : après avoir bloqué la date, vous aurez un dossier simple à remplir dans les 3 mois précédents le mariage (avec les noms et professions des témoins et parents et un extrait d’acte de naissance). Le jour J, vous avez rendez-vous, et vous n’avez qu’à suivre, dire oui et signer : facile !
    • Notre expérience : c’est facile et c’est ce qui constituera votre acte de mariage… Nous l’avons rendu début juin… Petit plus : vous pouvez anticiper l’endroit où vont se garer les invités entre la mairie et l’église, s’ils y vont à pied (ça peut être utile pour le cortège).
  • Cérémonie religieuse et textes : Le choix de la paroisse (voire de l’église) est basé sur la commune de résidence. Vous avez un petit programme de préparation au mariage, et quelques rencontres avec le prêtre/diacre pour préparer votre cérémonie.
    • Notre expérience : 2 réunions de 2h un samedi après-midi, une journée à la maison diocésaine (Les Tourelles) un dimanche en janvier, puis 2 rencontres avec Michel le diacre (mars et juin) et un test sur place le jeudi avant le mariage. Entre les rencontres avec le diacre, nous avions préparé notre prière des époux (prière personnelle… en alexandrins !), choisi les textes de la cérémonie (première lecture, évangile, prière universelle) dans un livret remis aux Tourelles, contenant des extraits de la Bible, choisi les musiques et nos lectrices.
  • Cérémonie religieuse et musiques : Il faut également prévoir 4-5 musiques (entrée, liturgie, célébration, signature des registres et sortie) qui peuvent être religieux ou profanes mais tolérables (pas de danse des canards, ou de sardines par exemple). Savoir qui s’en chargera est également important : musiciens, chorale ou CD (avec un lanceur de confiance) !
    • Notre expérience : nous avions la chance d’avoir un duo de professionnels (trompette et orgue) : son de grande qualité, assurance d’avoir « la bonne chanson au bon moment » (les musiciens ne se trompent pas de pistes ;-)) et grande adaptabilité (reprise d’un refrain supplémentaire voire de la musique en fonction des délais réels…) Le choix de musique a bien plu à l’assemblée, notamment une belle émotion avec l’Ave Maria de Schubert, et une détente globale avec Que sera sera ! Enfin, à la sortie de l’église, nous avions une allée d’enfants, des bulles de savon… et un mini-concert surprise de nos deux harmonies respectives ! Un chouette moment 🙂
  • Cérémonie laïque : en alternative à une cérémonie religieuse, nous avons assisté à 2 cérémonies laïques (dont une que nous avons co-organisée ;-)). Ca peut prendre différentes formes : là aussi, il y a un choix de textes (profanes) et de musiques à faire, en partenariat avec les invités et le(s) maître(s) de cérémonie ; la « charge de travail » me semble assez similaire in fine.
  • Tenues : pour le choix de la robe et du costume, selon votre budget et vos envies, il y a plusieurs options : location, achat dans un magasin spécialisé ou non (en France ou ailleurs !), confection sur mesure… A noter que le marié ne doit pas voir la robe avant, mais que connaître la couleur de la robe guide le choix de costume et de chemise ; il est donc bien d’avoir au moins un parent ou témoin qui soit commun lors des choix respectifs.
    • Notre expérience : nous avons tout deux opté pour une confection sur mesure, sans le savoir : la petite main de la mariée (alias Françoise) pour la robe et Keitel pour le costume. Ca demande un peu plus de temps et d’essayage, mais ça reste des moments bien sympathiques ! Parmi les bonnes adresses, il semblerait qu’Olivier Sinic soit également très bien pour un achat.
  • Alliances : de la même façon, plusieurs possibilités pour les alliances : loca… (euh non !), achat dans un magasin spécialisé ou non (ça ne manque pas !) ou réalisation personnalisée.
    • Notre expérience : comme le costume, nous avons choisi une réalisation personnalisée, et avons dessiné la bague que nous avons fait faire par une joaillière à Arts d’Or (cf. notre précédent billet pour le voyage des alliances en Corse !) Nous avons bien sûr essayé de les enfiler au doigt de l’autre dès que nous les avons eues ; ce qui n’a pas empêché d’avoir quelques difficultés le jour J 😉
  • Porte-alliances : les alliances sont traditionnellement portées par « quelque chose » : la boîte de la bijouterie (personnalisée ou non), un objet évocateur du couple, ou – assez traditionnellement – un coussin.
    • Notre expérience : la mère du marié a brodé pendant de longs mois un coussin dessiné par les mariés. Pour transformer une image en patron de broderie sous Gimp, vous pouvez suivre ce tutoriel !
  • Fleuriste : tout est possible, selon la quantité de fleurs souhaitées au mariage… Pensez éventuellement que vous en aurez probablement à votre vin d’honneur par des invités (en plus). Une fois le bouquet de la mariée choisie (en fonction des couleurs et du thème du mariage – bleu pour nous), le reste va en découler. C’est donc bien de s’y atteler après les premiers essayages de robe.
    • Notre expérience : Brindille nous a fait de superbes propositions et nous avons un peu tout pris : bouquet de la mariée, bouquets des demoiselles d’honneur, boutonnières (parents, témoins, marié), allée en hauteur à l’église, décoration de l’autel, décoration de la voiture, décoration des tables de vin d’honneur et des tables de repas… Lors de l’installation, en voyant quelques oublis, nous avons même eu droit à de nouvelles compositions de dernière minute, offertes… Bref, avoir un bon fleuriste, c’est super !
  • Coiffures / maquillages : un essai, une coiffure le matin même… Prévoyez la date longtemps à l’avance, notamment si le même salon reçoit plusieurs membres de votre mariage… voire de plusieurs mariages !
    • Notre expérience : la mariée et les mères des mariés sont allés à Studio One le matin (… avant de retrouver Vinciane dès 13h30, et à la table d’honneur le soir ;-)). Le marié est passé dans le même salon à distance de la mariée, parce qu’il ne faut pas se croiser – pendant ce temps, elle se faisait maquiller chez Bikini
  • Voiture : de façon facultative, vous pouvez prendre une voiture de luxe et/ou ancienne… Vous pouvez venir avec votre voiture personnelle (et des noeuds – pour ça, faites confiance à votre conducteur !), un vélo, une calèche ou ce que vous voulez… Le petit plus de ces « fantaisies », c’est que c’est aussi un décor pour les photographies !
    • Notre expérience : à Outreau même, nous pouvons louer des voitures de collection chez Voitures & Rêves. Après hésitation avec une Traction, nous avons choisi la Jaguar MK IX – pour l’anecdote, elle tournait dans un téléfilm le lundi suivant le mariage… une scène là aussi de mariage ! (Elle avait déjà tourné dans « Les petits meurtres d’Agatha Christie » avec notamment une course-poursuite !). Mathilde a utilisé la voiture – avec chauffeur et photographe – pour arriver à la mairie (avec son frère), pour arriver à l’église (avec les demoiselles d’honneur), pour arriver à la salle (avec Michaël) ; nous avons fait des photos de groupes devant la voiture, et l’avons prise pour aller faire quelques photographies à trois minutes de la salle… Plutôt bien rentabilisée 😉 Nous avons eu un contact avec le conducteur en début d’année, puis un autre la semaine avant le mariage pour confirmer et dire quel fleuriste a été choisi.
  • Magicien ou autres animations : de façon facultative là encore, selon vos souhaits, votre public et votre budget, vous pouvez prévoir un candy bar, un stand de barbe à papa pour les enfants de votre vin d’honneur, un magicien, un orchestre, une arrivée en parapente (ou en course-poursuite mise en scène), ou tout ce que vous voulez…
    • Notre expérience : notre vin d’honneur débutant tôt (vers 16h-16h30), nous souhaitions une animation. Nous aurions pu faire appel à nos harmonies respectives, mais c’était l’été et nous n’avions pas forcément envie d’imposer des répétitions à nos amis ^^ Par ailleurs, nous avions déjà des musiciens à l’église. Nous avons donc fait appel à un magicien professionnel qui travaille en collaboration avec un magasin de magie en face de chez nous, à Sainghin-en-Mélantois : Carl James. Il a réalisé des tours qui ont bien plu aux adultes et aux enfants (et aux mariés !). Comme pour la voiture, nous avons eu un contact en début d’année, puis un deuxième la dernière semaine avant le mariage pour valider la prestation – facile et efficace 😉
  • Cortèges : vous faites les cortèges que vous souhaitez… Vous pouvez en prévoir 4 : entrée à la mairie, transport entre la mairie et l’église, entrée à l’église, transport à la salle de réception.
    • Notre expérience : A la mairie, nous ne savions pas vraiment (à part la base : marié + sa mère en premier, mariée + son père en dernier). Après quelques photos, Mathilde est partie avec les demoiselles d’honneur faire un tour en Jaguar MK IX, pendant que tous les autres sont allés à pied à l’église (sans réel cortège). Pour l’église, nous l’avons préparé avec le diacre avant la musique d’entrée en 3 mini-cortèges avançant à rythme lent (marié + mère du marié d’abord, puis père du marié + mère de la mariée, témoins ensuite, pour finir par demoiselles d’honneur, mariée + père de la mariée). Enfin, à la sortie de l’église, nous avons attendu un peu dans la Jaguar et sommes partis lentement pour le cortège de voitures se forme – certains, encore garés à la mairie, l’ont néanmoins raté (ce qui n’a rien gâché à notre beau cortège vivement salué par la foule et les klaxons – un moment unique de « roi et reine » très sympa ^^). Si vous voulez vous assurer d’un beau cortège de voitures, arrangez-vous pour que les gens se garent à peu près au même endroit que celui d’où vous partirez lentement !
  • Entrée dans la salle : nous vous conseillons de prévoir votre entrée dans la salle. Est-ce que le service va commencer dès votre premier pas dans la salle ou dans les 10 minutes qui suivent ? Est-ce que vous allez attendre les voeux à l’entrée, seuls ou avec vos parents ; est-ce que vous allez commencer par une séance photo ?
    • Notre expérience : nous n’avions pas du tout anticipé tout ça. Les serveurs étaient hyper réactifs et donnaient une coupe de champagne dès le premier pas dans la salle (assez incroyable comme organisation d’ailleurs et très appréciée par les invités !). Le photographe et les serveurs nous ont plutôt conseillé d’avancer dans le parc et de laisser les groupes d’invités se former pour aller ensuite vers eux… mais c’était déjà un peu tard, car il y avait une file d’attente qui s’est naturellement formée (et dans ces cas-là, c’est difficile de dire « désolé, on ferme »). Mathilde a finalement avancé progressivement dans le parc, et Michaël a reculé petit à petit jusqu’à la sortie vers le parc ; les gens faisaient alors la queue pour adresser leurs voeux, au marié puis à la mariée un peu plus loin. Cette « double » file d’attente a quand même permis de voir un peu tout le monde en 30 minutes. Aucun regret, mais n’hésitez pas à anticiper cette entrée quand vous visitez la salle !
  • Design : tout peut être « visuellement arrangé » dans le mariage : les « cartons » (faire-part, livret d’église, menu, plan de table, carte de remerciement), un éventuel site web, mais aussi les tables (chevalets, serviettes, centre de table…), décorations florales, décorations murales, tabliers de serveurs, panneaux indiquant la localisation des WC…
    • Notre expérience : nous avons reçu comme cadeau de mariage de la témoin de Mathilde, Capucine, illustratrice-graphiste de Vitamine C Studio, les visuels pour tous les « cartons » (mis en valeur par l’impression chez SIB). Michaël tient à jour le site web (à partir des illustrations également). Pour le reste, nous avons fait confiance au fleuriste, et avons laissé « sobrement » les très belles décorations des Jardins de la Matelote (tentures blanches et ballons blancs au plafond). Mais nous avons vu ailleurs d’autres choses très originales : centres de tables au nom de celle-ci, décorations à coup de tampons encreurs ou post-it, etc. Le personnalisé et le « fait main » a un charme important – tout comme le choix (éventuel) d’un thème…
  • Photographies / vidéos : vos invités en feront plein, en général de personnes qu’ils connaissent… Il peut être compliqué de les récupérer : vous pouvez envisager de mettre à disposition du matériel à la sortie de votre soirée (PC avec lecteur de carte SD et de port USB) mais il est probable que ça ne soit pas suffisant. Le harcèlement par mail – si vous les connaissez – peut être plus rentable 😉 D’autres solutions existent : polaroid, appareils jetables sur les tables… Un photographe professionnel peut être un plus pour avoir une même personne qui prenne indifféremment des photos de gens qu’il ne connait pas du tout et reste avec vous tout le temps, y compris avant le début du mariage (remise du bouquet, trajet en voiture, etc.) ; c’est aussi votre photographe référent pour l’église, qui peut alors bouger plus librement pendant la cérémonie (vos amis et familles seront plutôt incités par le diacre à rester à leurs places, en dehors des échanges d’alliances). Enfin, prévoyez le décor de vos photographies (avec plusieurs météos possibles) : est-ce que vous allez vous éclipser, où, avec qui, combien de temps ? est-ce que vous allez faire des photos par groupes avec les invités, où, pendant combien de temps et quand ? En absence de photographe officiel, qui se charge de prendre les photos ? Où seront faites les photos de remise de bouquet (et qui va décorer) ?
    • Notre expérience : nous avons fait appel à un photographe local, David Aguilar, qui a fait des photos de 12h à 2h du matin, et nous a également filmé avec son iPhone sur des scènes clés. Le bouquet a été remis à la maison (décorée par la mère du marié) – nous avions des alternatives en cas de beau temps ou en cas de pluie. Nous avons improvisé la séance photo devant la voiture et nous sommes éclipsés 20 minutes pour profiter du décor au niveau de la falaise (avec davantage d’anticipation, et de temps, nous aurions fait des photos supplémentaires dans le parc des Jardins de la Matelote sans doute). C’était important pour nous de partir moins de 30 minutes du vin d’honneur, parce que nous voulions être là au maximum avec nos invités pour profiter de la journée à fond ! Le photographe n’était pas seul : nous avions beaucoup d’amis et famille derrière un appareil ou une caméra (dont certaines qui ont tourné pendant plusieurs heures de la soirée), ce qui va nous permettre de récupérer beaucoup de clichés (à noter que vous pouvez les réclamer par mail et éventuellement par Jooméo – ce qu’on a découvert tardivement au décours d’un autre mariage en octobre). Nous avions mis à disposition un appareil jetable 27 poses sur chaque table, y compris celle des enfants – le gros point positif est que nous avons des photos que nous n’aurions clairement pas eu sinon (des petits groupes improvisés), et un grand sérieux des poseurs car les photos argentiques ne doivent pas être gâchées pour les « plus anciens ». Côté négatif, nous avons quelques photos ratées (surtout la nuit, même si les flashs ont été mis systématiquement sur notre conseil) ou des redondantes, mais pas de regret ! En « cadeau » de la mère du marié, nous avons aussi eu une location de Polaroïd (excellente idée !) ; nous avons manqué de recharges, mais là aussi ça permet des photos bien sympathiques pour le livre d’or… Un bon conseil : prévoyez-en un, avec assez de recharges !
  • Livre d’or : même si la plupart des invités vont prévoir une carte avec un petit mot, il est toujours bon d’avoir un livre d’or pour ceux qui oublieront ou qui voudront ajouter un mot « sur le moment présent ». Il faudra choisir ce livre d’or (selon votre thème ou vos envies), le personnaliser éventuellement, prévoir des stylos multiples (de différentes couleurs, par exemple) et pourquoi pas des accessoires : polaroïd, post-it, tampons encreurs, etc.
    • Notre expérience : nous avons pris un beau livre d’or au Furet du Nord, et 12 crayons de différentes couleurs (nous avons récupéré les 12 à la fin de la cérémonie d’ailleurs, de façon assez étonnante vu la proportion de gens gardant un stylo par mégarde dans la vie de tous les jours !) Les mots à l’intérieur sont tous très beaux et précieux : ne vous passez pas de ce plaisir d’avoir un livre d’or ! Nous avons collé quelques polaroid à la fin (avec un scotch spécial imitant une pellicule de cinéma), parce que les invités n’avaient pas osé le faire – ou parce que nous ne leur avons pas assez clairement dit. Petite astuce : n’hésitez pas à faire vous-mêmes (ou demander à un témoin ou invité de faire) une démonstration de ce que vous voulez sur la première page !
  • Urne : pour l’urne, vous pouvez acheter une urne toute faite, ou opter pour le DIY (Do It Yourself), voire le LYFDI (Let Your Family Do It). Encore une occasion d’être créatif ! Par contre, prévoyez une fente suffisamment large pour des enveloppes de 20-22 cm et une profondeur à peu près similaire – certaines cartes sont assez volumineuses.
    • Notre expérience : Le père du marié a réalisé une belle urne, dessinée par les mariés. Il l’a faite à partir de vieux volets en bois récupérés, avec des vieux clous un peu rouillés, pour donner un aspect un coffre-fort aux allures de piraterie, avec un cadenas mickey (trouvé chez un brocanteur local) et des étoiles de mer séchées. Le coffre avait pile la bonne taille puisqu’il est désormais plein de cartes (on va le garder comme tel et le rouvrir de temps en temps !)
  • Vin d’honneur et repas : faire (avez-vous le temps ?), faire faire (vos amis et votre famille en ont-ils ?), ou laisser faire ce qui sustentera vos invités… A vous de choisir ! Notez que le coût du traiteur ou du restaurant peut être assez dissuasif, mais les invités d’un mariage sont en général particulièrement généreux, et finalement une bonne partie du mariage est remboursée le jour même… Notez aussi que vous pouvez simplement préférer le « fait maison » pour le côté justement personnalisé !
    • Notre expérience : nous avons fait un repas test à 7 (nous, nos parents et le frère de Mathilde) pour choisir le menu, et avons voté pour les repas. Nous n’avons pas testé le vin d’honneur, mais là aussi nous avons voté parmi la carte présentée. Le repas était copieux sans être excessif, ce qui nous semblait important pour permettre aux gens d’aller ensuite sur la piste de danse.
  • Plan de table et placement des tables : plusieurs choix à faire ici : le type de tables (carrées, rectangulaires, rondes, de 6 à 20 places…), le placement des invités (par famille, par âge, par affinité, mélangé, libre ou placé…) et la disposition des tables (les enfants proches de leurs parents !) Par ailleurs, le plan ne peut être fait que tardivement lorsque les derniers désistements et réponses tardives sont arrivés ! Petites astuces : s’il y a des enfants dans les invités, demandez s’ils mangent avec leurs parents ou peuvent manger à part… et pensez à vérifier s’il y a une salle pour que les enfants puissent se reposer !
    • Notre expérience : nous avons relancé les derniers non-répondants près de 2 mois avant le mariage pour connaître le plan définitif ; malgré tout, nous avons eu des petites modifications jusqu’à la fin. Nous avons fait 3 plans avant d’arriver à celui définitif ; après avoir hésité, nous sommes finalement revenus à une disposition par famille et âge (plutôt que mélanger les familles). Ca s’est très bien passé et les gens se sont bien entendus aux différentes tables apparemment. Les tables des Jardins de la Matelote étant rondes, le choix était vite fait ; ceci étant, ça nous convenait bien car ça permet de choisir 8 personnes qui vont a priori bien s’entendre et les laisser se placer comme ils le souhaitent sur la table (pour les tables rectangles, souvent plus grandes, il faut aller jusqu’à placer chaque personne, ce qui peut être un peu plus « casse-tête » encore !) Enfin, la veille, nous avons décidé où seraient les tables les unes par rapport aux autres ; une bonne idée (conseillée par les serveurs) est de mettre les enfants sur une table ronde proche de leurs parents.
  • Dragées : classiquement, les invités repartent d’un mariage avec un petit souvenir : les dragées… Vous pouvez multiplier les souvenirs (comme un mini-verre à vodka ;-)), décider de mettre des dragées par couple ou par invité, de les distribuer un à un à la fin (pour dire au revoir à tous vos invités) ou les mettre à disposition sur les tables (pour décorer)…
    • Notre expérience : peu de magasins proposent des dragées ET des sujets… Nous avons la chance d’avoir un tel magasin à Boulogne-sur-mer : Au marin gourmand. Ils nous ont prêté 3 présentoirs, et nous avons distribué les dragées à la fin, par couple.
  • Musiques / DJ : après les musiques de cérémonie, 4 musiques sont importantes : entrée des mariés dans la salle, ouverture de bal, musique(s) suivant l’ouverture de bal et présentation des gâteaux (une ou deux musiques). Il est possible de faire l’ouverture de bal traditionnelle (mariée et son père) mais plus généralement ce sont maintenant les mariés qui ouvrent ensemble, suivis d’une danse avec leurs parents respectifs. Prévoir une playlist pour le vin d’honneur, une pour le repas et une pour la soirée est important ; pour vous guider, vous pouvez demander à vos invités (comme nous ici) les musiques qu’ils aimeraient entendre pour les décider à aller sur scène. Enfin, vous pouvez déléguer tout ça à un DJ, qui se chargera également de sonoriser et illuminer votre soirée, d’organiser les animations surprises en fonction de la cuisine… c’est quand même plus simple, mais ne doit pas vous décharger totalement de ce point musical !
    • Notre expérience : pour une ouverture originale, nous avons opté pour une vidéo en musique présentant les clichés de notre « séance d’engagement » (un cadeau d’anniversaire sympathique, qui nous a permis de rencontrer le photographe). Nous avons fait confiance au DJ Pierre-Yves Bouchez pour la soirée ; à partir des musiques qu’il nous a proposées lors d’une première rencontre chez lui, nous avons créé une clé USB pour le vin d’honneur et lui avons donné les musiques importantes (notre vidéo d’ouverture sur Another Day of Sun de La La Land, la valse d’Amélie Poulain suivie de What a Wonderful World, L’estassi dell’oro de Le Bon, la Brute et le Truand suivi de PM’s Love Theme de Love Actually pour les gâteaux). Nous lui avons également donné un dossier avec une vingtaine de musiques réclamées par nos invités, qui n’a finalement pas vraiment été exploité pour amener les gens sur piste (utilisé en partie lors du repas). Un petit « défaut » d’avoir un DJ est que la playlist est déjà un peu faite, par l’expérience, et nous nous sommes dit après coup qu’il manquait peut-être de ces musiques « commandées », ainsi que de musiques à danser à deux (valses, slows… –  peut-être des musiques trop calmes qui ont tendance à vider la piste ?) A côté de ça, avoir un DJ c’est surtout avoir un son de très bonne qualité et ici pas trop fort (c’était une grosse demande de notre part !), ne pas avoir à gérer la technique, pouvoir proposer un petit « blind test » facilement en animation, faire 2 projections (notre film d’entrée et une surprise d’Alain et Cécile !) et avoir un flashmob surprise organisé par Audrey, le tout en respectant la cuisson en cuisine ! Notre conseil ici : prenez un DJ sérieux si vous en prenez un (le nôtre l’était !), donnez-lui les fichiers que vous voulez entendre (histoire qu’il ne passe pas un rock au lieu d’une valse pour votre ouverture de bal par exemple !), assurez-vous également qu’il travaille jusqu’à 4-5h du matin (certains proposent un forfait jusqu’à minuit avec dépassements ensuite…). Investissez du temps sur la musique (quitte à proposer carrément une playlist d’une dizaine de musiques juste après l’ouverture pour pouvoir passer les « demandes » qui vous semblent importantes – de vos parents, grand-parents… – et quelques musiques et styles que vous tenez à entendre à ce moment-là). Et enfin, n’oubliez pas de rester sous les 80 dB, c’est bien assez !
  • Danse : si vous savez déjà danser, bravo. Sinon, vous pouvez prendre des cours de danse en groupe (parfois proposés par des associations à moindre coût), soit en groupes particuliers (en vous y prenant 6 à 12 mois avant), soit avec de la famille/des amis, soit sur YouTube… Ce qui compte surtout, c’est l’ouverture de bal ; pour le reste, vous réussirez un peu à vous débrouiller 😉 Si vous n’y connaissez rien, une chorégraphie « simple » peut vous permettre de vous en sortir dignement, surtout sur une musique suffisamment lente. Il faut sûrement éviter de vous mettre en danger avec des musiques trop longues, trop rapides ou changeant beaucoup de rythmes/styles si vous n’êtes pas de bons danseurs…
    • Notre expérience : nous ne savions pas danser et le savions (c’est notre deuxième billet ici en janvier !). Nous n’avons contacté les professeurs de danse qu’en mai-juin, ce qui était bien trop tard. Nous avons donc appris par nous-même avec la chaîne YouTube Apprendre à danser : nous avons appris les pas de la valse, un peu du tango et du madison pour la forme… Nous avons ensuite créé et répété une chorégraphie sur la valse d’Amélie Poulain (courte, lente, déjà utilisée avec des idées sur YouTube, et découpable en tranches de 15 secondes…) A l’occasion, nous mettrons une vidéo de nos essais, ça n’est pas triste 😉
  • Le reste de préparatifs… Il reste d’autres éléments dans un mariage : les enterrements de vie de célibataires (astuce : laissez-vous porter !), le voyage de noces (organiser des vacances, du plus simple au plus compliqué… peut-être que c’est la bonne année pour faire simple, finalement !), le choix des sous-vêtements et du parfum… ^^ Ce sont des petits détails qui s’organisent sur l’année qui précèdent le mariage, et s’accélèrent la dernière semaine ! Prévoyez quelques jours de congés avant, et tout se passera très bien 😀
    • Notre expérience : plus nous avancions, plus nous avions un plan de notre journée. La veille, nous avons même préparé un récapitulatif sur 2 pages pour le DJ avec les principaux moments, les musiques à passer et les heures approximatives (nous n’étions franchement pas loin de la vérité d’ailleurs) !
  • … et les surprises ! Vous en aurez, c’est sûr ! Essayez autant que possible d’avoir une personne référente (ça se fait tout seul en général), pour éviter toute redondance (ça serait dommage d’avoir 2 diaporamas similaires), pour éviter également qu’il y ait trop d’animations éventuellement, ou des surprises qui retardent le service et gênent la cuisine.
    • Notre expérience : Nous avions prévu un planning assez cadré donc, mais qui permettait largement d’avoir aussi du temps pour les surprises (nous comptions une heure par service pour mise en bouche, entrée, plat, fromages et dessert, en sachant que les danses ne démarraient qu’après le plat). Nous avons eu la chance d’avoir une vidéo-diaporama avec de nombreuses photos plus ou moins compromettantes (!) organisée par Alain et Cécile ; un flashmob avec beaucoup de monde sur la piste, mené par Audrey ; et un énorme feu d’artifice offert par nos parents et commandé aux Magiciens du feu ! S’il y a eu quelques difficultés à l’allumage, le jeu en valait la chandelle allumée… 😀 Tout ça a été dit dès le début au DJ (par Alain, Audrey et nos parents donc), ce qui lui a permis de nous dire – sans dévoiler la suite – à quel moment proposer notre animation « blind test », et le fait qu’il n’était pas utile d’utiliser la vidéo « montage de tente » (que nous avions appelé « animation bonus au cas où il n’y aurait pas de surprise »…)

Voilà… Au final, est-ce stressant ? Pas vraiment :

  • Les préparatifs sont nombreux (et nous avons été assez exhaustifs là !) mais étalés sur un an, ce qui les rend assez simples et agréables. Travailler avec des professionnels simplifie aussi les choses – ils vous rappellent juste à la fin pour confirmer.
  • Tout s’accélère la dernière semaine, mais il s’agit souvent de simples confirmations. La veille (ou les 2-3 jours précédents…), vous y consacrerez vos journées pour décorer, récupérer les dragées, et préparer (surtout si vous faites les repas vous-mêmes). Ca reste des moments très agréables, et où vous aurez de l’aide proposée !
  • Le jour J, vous aurez un planning prêt de longue date (fleuriste, coiffeur, esthéticien(ne), habillage, photos…) ; si vous êtes bien organisés, ce planning s’étendra pour la suite de façon approximative… voici à peu près le nôtre (a posteriori) :
    • 13h30 – mairie
    • 14h30 – église / concert surprise et allée d’enfants
    • 16h à 19h – vin d’honneur / magicien et voiture jusqu’à 18h30
    • 19h30 – apéritif
    • 20h30 – entrée dans la salle (après une vidéo de 2 minutes)
    • 21h – mise en bouche / 1ère animation (diaporama surprise de 15 minutes)
    • 22h – entrée / 2ème animation (blind test de 15 minutes)
    • 23h – plat / ouverture de bal
    • 0h – fromage / danse, dont flashmob surprise
    • 1h – présentation des gâteaux / feu d’artifice surprise / gâteaux
    • 2h à 5h – danse (théoriquement lancer de lanterne surprise à la fin, mais oublié dans la voiture… nous l’avons finalement lancée un mois plus tard de chez nous !)
    • 5h à 6h – ramassage des décorations et libération de la salle
  • Bien sûr, nous avons beaucoup parlé de planification (parce que c’était le but de l’article), mais il faudra surtout vous laisser porter. Les gens seront super avec vous. Et qu’on prenne de l’avance ou du retard sur le planning n’a aucune importance : il faut juste que vous (et vos invités) profitiez à fond de cette incroyable journée !

Voilà, à vous de vous marier 😉

Préparatifs du voyage en Corse – Le montage de tente

Merci à tous d’avoir été présents au mariage, nous avons passé un moment absolument inoubliable à vos côtés, surpris à de multiples occasions tout au long de la journée.

Nous reviendrons bien sûr sur le mariage dans les semaines à venir, avec des photos… D’ailleurs, si vous en avez fait (je crois que oui), nous vous serions très reconnaissants de nous les transmettre via Dropbox, Google Drive ou un lien WeTransfer à mon adresse mail (michael.rochoy [arobase] gmail.com). Ca me permettra également d’avoir votre adresse pour vous envoyer une sélection de photos !

Sinon, aujourd’hui, mardi 25 juillet (114ème mois ensemble et 3ème jour de vie maritale !), nous sommes théoriquement en train de marcher sur les sentiers du GR20. Voici une petite vidéo « bonus » sur le montage de tente !

Nous vous raconterons le reste à notre retour (ou éventuellement lors de la partie « farniente » à Porto Vecchio) ! A très bientôt !

Le voyage de noces en Corse

Préparer un mariage, c’est aussi préparer un voyage…

Comme mariage rime aussi avec paysage, nous irons en Corse ; nous y ferons du laçage, du marchage et du kilométrage tout au long du GR20 (Sentier de Grande Randonnée n°20 – l’ancien code départemental de la Corse).

Nous avons réservé nos billets d’avion et nos logements le 18 mars et nous avons fait nos emplettes à Horizons Nature entre le 18 mai et le 17 juin… Nous avons aussi prévu d’autres éléments importants, comme un appareil photo argentique – car il n’y aura pas ou peu de chargeur le long du trajet !

Pour se maintenir un peu en forme, nous avons participé à plusieurs courses dans l’année : après le 10 km d’Outreau en novembre dernier (annulé mais que nous avons couru tout de même à deux sous une légère bourrasque…), le semi de la Terre des 2 Caps en mars, le 20 km de Maroilles en mai, nous ferons le 10 km de Boulogne-sur-mer le 2 juillet prochain.

Ca devrait déjà nous aider pour le programme qui nous attend :

(Note du 22 août : Nous sommes maintenant revenus du GR20. Contrairement à ce qui est annoncé ici, nous ne l’avons pas fait en 9, mais en 11 jours. Ca n’est déjà pas si mal, vu qu’il se parcourt normalement en 16 jours… Du coup, nous n’avons pas dormi à chaque fois aux endroits indiqués. Par ailleurs, les kilométrages nous semblent supérieurs à ceux indiqués, si on se fie à nos smartphones. Bref, nous ferons un autre billet plus tard avec les bonnes étapes, et les photos/vidéos pour illustrer notre périple !)

  • Lundi 24 juillet : départ de Lille à 10h48, arrivée à l’aéroport Calvi (Corse) à 16h05, puis taxi jusqu’à Calenzana où nous passons la première nuit (hôtel Bel Horizon)
  • Mardi 25 juillet au mercredi 2 août : GR20 selon le plan suivant, qui pourra être sujet à variation selon la météo, notre état podologique et tout ce qui pourrait entraver notre enthousiasme à marcher 12 à 14 heures par jour (NB : les liens mèneront à des pages de photos / récits de voyages… après notre retour !)
    • Mardi 25 juilletDe Calenzana à Carrozzu : 2 étapes, soit 17 km prévus (2040 mètres de dénivelé positif D+, 970 mètres de dénivelé négatif D-)
    • Mercredi 26 juilletDe Carrozzu à Tighjettu : 2 étapes soit 11,5 km prévus (2000 mètres D+, 1690 mètres D-)
    • Jeudi 27 juilletDe Tighjettu à Manganu : 2 étapes, soit 29,5 km prévus (1270 mètres D+, 1130 mètres D-)
    • Vendredi 28 juilletDe Manganu à l’Onda : 2 étapes, soit 18 km prévus (1700 mètres D+, 1200 mètres D-)
    • Samedi 29 juilletDe l’Onda à E Capanelle : 2 étapes, soit 24 km prévus (1600 mètres D+, 1420 mètres D-) ; ce sera a priori le seul passage dans une ville à Vizzavona – nous avons préféré ne pas y faire étape, pour ne pas avoir à subir une douche chaude ou un lit douillet (on s’habitue trop vite à ces trucs là).
    • Dimanche 30 juilletDe E Capanelle à Prati : 1 étape, soit 17 km prévus (890 mètres D+, 600 mètres D- : c’est dimanche, on se repose !)
    • Lundi 31 juilletDe Prati à A Matalza : 2 étapes, soit 21 km prévus (1100 mètres D+, 1300 mètres D- : la première fois où le dénivelé négatif sera plus important que le positif !)
    • Mardi 1er aoûtDe A Matalza à I Paliri : 2 étapes, soit 25 km prévus (1090 mètres D+, 1450 mètres D-)
    • Mercredi 2 aoûtDe I Paliri à Conca : 1 étape, soit 12 km prévus (160 mètres D+, 970 mètres D- : cette dernière étape plus tranquille nous permettra d’absorber un éventuel retard, comme celle du dimanche précédent !)
  • Le GR20 s’arrête à Conca, où nous passerons notre 2ème nuit à l’intérieur (hôtel San Pasquale) ! Toutes les autres nuits seront dans une tente à proximité des refuges, histoire d’avoir une certaine liberté – nous avons prévu de doubler la plupart des étapes comme vous le voyez, donc nous avons préféré cette solution à une réservation de lits, pour avoir une marge de liberté plus importante.
  • Jeudi 3 août : taxi jusqu’à Porto Vecchio où nous gagnerons l’hôtel Kilina pour une semaine de repos méritée ! Nous n’aurons pas grand-chose sur nous (pas de livres, pas d’ordinateur, 3 T-shirts en merinos portés plus que de raison et 2 maillots de bain roulés en boule au fond du sac…). Nous aurons l’impression d’être revenus dans les années 90 – le smartphone en plus, quand même ! Nous en profiterons pour reposer nos jambes dans la piscine…
  • Mercredi 9 août : aéroport de Figari à 16h50, retour à Lille à 21h56… et dernière nuit des vacances !

(Vous pouvez retrouver tout ça sur cette carte en déplaçant la souris sur l’itinéraire – les liens sont cliquables comme ci-dessus).

Et j’imagine que le 22 août, nous mettrons quelques petits récits de voyage ou photographies en ligne sur ce site 😉 Si vous voulez ne rien rater, n’oubliez pas d’inscrire votre adresse mail sur la barre à droite ! → (ou en bas si vous êtes sur un smartphone)


A très vite au mariage – vous savez, ce qui rime avec voyage… 😉



Le choix du thème

Le mois dernier, nous vous parlions de notre avancée… Eh bien, nous avons encore BEAUCOUP progressé, notamment cette semaine :

  • nous avons reçu les faire-part de Capucine, et avons choisi le papier d’impression jeudi… ils devraient donc être dans les boîtes aux lettres d’ici la fin de mois (et vous découvrirez ce site à cette occasion !)
  • ça a été l’occasion de mettre ce site aux couleurs du faire-part, et préparer le questionnaire « serez-vous présent »… merci de nous répondre par ce biais, par mail, sms, téléphone, ou en direct !
  • jeudi également, nous avons choisi la voiture de la mariée (et rencontré notre diacre), avant de commencer à s’intéresser aux fleurs et dragées (encore de nouvelles choses à prévoir !),
  • ce samedi 18 mars, nous avons déterminé notre repas de mariage, après un test à 7 à la Matelote (et autant de mises en bouche, entrées et plats à faire tourner !)
  • le même jour, nous avons réservé les billets d’avion et d’hôtel pour notre voyage de noces
  • … et préparé la vidéo qui suit, filmée le mois dernier.

A dans un mois ! Et bon anniversaire Mathilde 😉

A propos de la danse

Dans 6 mois pile, nous nous marions. Dans 6 mois pile, nous allons donc devoir danser pour ouvrir le bal.

Petit problème : notre niveau de danse s’apparente davantage à celui d’un crabe ivre monté sur sur un monocycle qu’à celui d’humains de 30 ans. Nous savons bouger un peu les jambes, les bras et tout ça, mais pas avec coordination ou grâce, vous voyez. L’avantage, c’est que la robe peut masquer un peu les pieds, mais on ne peut pas compter que là-dessus.

Du coup, depuis 2-3 mois, nous lisons des articles (« Comment ouvrir le bal sans passer pour un gland » par exemple), nous écoutons régulièrement des musiques, regardons des vidéos d’ouverture de bal, des extraits de films, et commentons : trop long, trop triste, trop rapide, trop lent, trop difficile, trop ridicule, trop de paroles, trop déjà-vu…

Finalement, notre objectif est simple : nous voulons quelque chose de nouveau, de court, gai, facile à danser de façon originale et élégante. Notez que nous sommes prêts à prendre quelques heures de cours de danse si besoin : nous ne demandons pas la lune entière, juste quelques croissants.

Un peu de tout y est passé : Chostakovitch, Tchaïkovsky, Strauss, quelques playlists sur Deezer, nos collections personnelles et du côté de celles de notre DJ, Emilie Simon, Ennio Morricone, Hans Zimmer, John Williams, Alan Forresti, Joe Hishaishi, Dario Marianelli, André Rieu… On va finir sur du François Feldman, vous allez voir. « Valses de Viennoiseries », comme ça, on aura eu les croissants et les petits pains.

Bon, rassurez-vous, même si nous ne nous sommes pas encore mis d’accord, nous avons bien avancé. Il faudra bientôt choisir entre les 5 chansons (au moins) encore en lice… à moins qu’on en découvre encore d’autres qui nous conviennent ! Evidemment, même quand nous nous serons décidés, nous ne vous dirons rien (surprise oblige). Mais il fallait que vous sachiez à quoi nous consacrons notre temps libre.