Le GR20 – J12 à J15 – De Porto-Vecchio à Lille

Petit billet bonus !
Samedi 5 août
Le matin, nous nous réveillons dans un vrai lit et sans la perspective de 12h de marche ! Nous fêtons tout ça par un petit-déjeuner puis un repas copieux, avec un cocktail et tout et tout ! Nous nous disons qu’il va quand même falloir freiner notre rythme en sodas et chocolateries (l’essentiel de notre alimentation sur le GR20). Mais pas forcément aujourd’hui, ahah !
Nous passons la journée sur le transat, et profitons un peu de l’eau.
Nous sommes trop fatigués pour faire quoi que ce soit de productif – à part commencer à trier les photos (globalement celles que vous avez vu ici !) et continuer à lire le roman que Michaël avait pris – histoire de tout rentabiliser !
Le soir, après une journée si reposante, nous n’avons pas très faim. Nous prenons 2 crêpes… et Mathilde ne mange pas, car elle ne se sent pas très bien.
Nous pouvons commencer à dater ici les désagréments digestifs probablement liés à notre court séjour à Asinau.

Dimanche 6 août au mardi 8 août
Dès le dimanche matin, nous sommes malades tous les deux, et notre état s’améliore progressivement jusqu’au mardi soir (Mathilde un peu plus rapidement). Nous mangeons en général un plat pour deux (une salade ou une pizza pour deux, une assiette de fruits…). Ce voyage en Corse ne nous aura pas coûté très cher quant aux logements ou à l’alimentation !
Le reste du temps, nous ne faisons pas grand-chose : nous nous traînons de la villa au transat, du transat au restaurant, du restaurant à la villa… Nous allons un peu sur internet tous les deux ; Michaël joue à Mario Run, trie un peu les photos, lit quelques pages, patauge parfois dans la piscine (Mathilde aussi un peu), mais c’est vraiment le minimum en temps normal et le maximum dans notre état !
Le mardi, nous faisons une lessive pour nos vêtements du GR20, histoire que nos sacs soient acceptés dans l’avion de retour.

Mercredi 9 août
C’est notre dernier jour et nous commençons à aller mieux, nous décidons d’explorer un peu l’environnement et allons au Ranch’O Plage à Calla Rossa pour 11h. Il s’agit d’une belle plage sur la partie nord du port de Porto-Vecchio – ville que nous découvrirons uniquement en taxi en allant jusqu’à Figari. A l’aéroport, nous nous achetons 2 T-Shirts GR20 en souvenir – les seuls, à part 4 cailloux (le meilleur souvenir du GR20 est forcément un caillou) et 2 cartes postales. Notre avion a du retard ; jaloux, notre train l’imite. A l’aéroport, les bâtons de marche de Michaël ne sont plus attachés à sac (EasyJet, contrairement à AirFrance, n’emballe pas les sacs de randonnée – ça craint !)… Finalement, Mathilde les aperçoit : ils ont été replacés au-dessus de son sac ! Nous arrivons à Lille vers 22h30… et notre (reposant et romantique) voyage de noces s’achève ici ! 

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D’après les guides, qu’on adore désormais…
Pas d’étape supplémentaire : Vous avez fini de lire ! Ce blog ne touche aucune subvention d’une entreprise de soda à canette rouge malgré le nombre d’occurrences sur les photos. Merci d’avoir suivi notre petite épopée sur l’île de Beauté ! 🙂 

Le GR20 – J11 – D’Asinau à Porto-Vecchio

Vendredi 4 août
Le vent a soufflé jusqu’au petit matin et la tente était installée à moitié en pente : bref, nous avons encore passé une merveilleuse nuit, un peu fraîche, tellement réparatrice qu’il ne nous apparait pas utile d’insister au-delà de 5h45.
Après la traditionnelle demi-heure de repli des bagages (avant qu’ils ne s’envolent), nous retrouvons les mouches de la tente pour le petit-déjeuner, et nous nous mettons en route vers 6h40. La qualité de cette nuit nous incite à aller le plus vite possible à l’hôtel, et donc d’essayer de reproduire l’exploit de la veille : doubler une étape…

La quinzième consiste en une longue descente de 1500m à 1000m, mais avec plusieurs « rebonds » jusqu’à 1200m (au total, nous avons 840m de dénivelé positif pour une étape qui est censée commencer à nous ramener vers la ville !) Pour nous aider moralement, le premier panneau indique que « Foce di Bavedda » est à 3h de route (il est 7h14) et le suivant nous l’indique à 4h (il est 8h29). A priori, nous avons donc pris l’itinéraire long… Peu à peu, l’eau nous manque et nous utilisons une pastille de purification après avoir pris de l’eau à une source (seul Michaël en boit un peu).

Nous arrivons vers 12h15 au restaurant des Aiguilles de Bavella, sur un site touristique, où nous prenons une bonne assiette de spaghettis à la bavera (tous les repas du soir que nous avons eu étaient à base de pâtes, ça a un côté très italien qui n’est pas pour nous déplaire !) Nous prenons également 2 crêpes au nutella en dessert, parce que c’est évidemment un plat idéal avant de faire un semi-marathon. Nous sommes parmi les très rares randonneurs du GR20, perdus dans une foule de touristes et promeneurs : nous avons un peu l’impression que quelqu’un a fait un cinq ou un huit et nous a délivré de Jumanji…

Nous repartons plus d’une heure plus tard – rechargés en eau des sanitaires donc ! – et arrivons au dernier refuge à 15h30 : Paliri. Ils ont nettoyé leur cuve à eau le matin donc ils n’ont plus de douche ni de source – il reste un tuyau à petit débit où nous pouvons refaire à nouveau le plein en eau, canicule oblige. Nous faisons une pause pour le goûter et nous posons la question de faire la dernière étape…
Mathilde se dit : « Ne t’inquiète pas pour le lendemain, à chaque jour suffit sa peine » ; Michaël pense : « Ce qui sera fait aujourd’hui ne sera plus à faire demain ». Les deux idées sont difficiles à associer !
Nous décidons de repartir, malgré l’heure avancée : encore une fois, nous avons déjà raté la nuit d’hôtel hier soir, et le GR20 commence à se fermer derrière nous (nous craignons de ne plus pouvoir partir si on attend encore). Normalement la dernière étape est fermée à cause de la canicule, mais à cette heure-ci, le soleil tape moins donc nous pouvons y aller…

– Mais vous avez du courage, moi je ne le ferais pas… (nous dit l’employé du refuge).
– Et c’est facile comme on imagine la dernière étape ? C’est tout en descente normalement… Je veux dire, il n’y a plus de cailloux ou de trucs comme ça ? (demande Michaël, plein d’espoir).
– Eh si mon gars ! Ca se mérite, le GR20 ! Il y a toujours des cailloux ! Jusqu’au bout !

Après le départ pour la seizième et dernière étape à 16h25, nous appelons l’hôtel Kilina pour les prévenir de notre arrivée nocturne (21h30 au mieux à Conca, donc 22h à l’hôtel) – la chambre sera ouverte et une enveloppe nous attendra sur la porte de l’accueil.
L’étape débute assez facilement, mais elle comporte encore quelques montées raides un peu inattendues – comme nous l’annonce un couple qui monte à Paliri (par exemple au 4ème kilomètre, nous remontons à notre altitude de 1000m, puis ce sont des petits dénivelés de 20-30m qui se succèdent et nous épuisent les jambes et le moral…)
Par la suite, les courts plateaux enchaînent avec les descentes sur des cailloux, des rochers, des pierres, et tout ce qui nécessite d’être vigilant quand on porte un sac de plus de 10 kg. Mathilde a de plus en plus mal dans les descentes et reste prudente (comme Michaël à J6) : nous avançons donc lentement. Après avoir écouté les playlists du téléphone de Michaël les deux jours précédents (une idée efficace pour se redonner de la force quand nous étions épuisés !), nous attaquons celle de Mathilde. A 20h, nous sommes à 691m, à 4,5 km de Conca à vol d’oiseau… Une petite heure plus tard, nous commençons à allumer nos lampes frontales. 

Vers 21h30, à l’heure prévue d’arrivée, nous sommes encore en pleine descente, a priori à 1h du bout… Michaël commence à appeler plusieurs numéros de taxis : aucun n’est disponible pour une course vers 23h de Conca à Porto-Vecchio ! Gloups… Tout ça pour dormir à Conca ?! Alors que nous sommes encore autour de 500m d’altitude, le moral de Mathilde fait déjà de l’apnée dans la Méditerranée.
Finalement, après 5-6 appels, nous obtenons le numéro de téléphone de Mathieu, un chauffeur de taxi Corse qui bosse parfois les nuits. Il accepte de nous conduire à l’hôtel…
Bien… Le dernier problème reste donc de finir le GR20 ! La dernière heure reste pénible jusqu’au bout. Nous traversons enfin la Bocca d’Usciolu à 22h et voyons la ville en contrebas ! Une demi heure plus tard, nous arrivons enfin sur la route départementale de Conca. Et… et c’est tout ? Aucune banderole pour nous accueillir ? Où est le panneau de félicitations que nous avons vu sur le Facebook d’un ami qui l’a fini l’été dernier ?!

Mais nous ne sommes pas encore perdus… Il reste des marques blanches et rouges ! Tels deux lemmings, nous poursuivons sans fin sur la route indiquée… Pendant 20 minutes, nous serpentons littéralement à travers la ville, passons près d’un restaurant « Soleil Levant », autour de l’église, dans la moitié des rues de la ville… C’est une fin particulièrement étrange, puis les marques s’arrêtent. Et nous arrivons au gîte d’étape de Conca.

– Cliente : Vous avez fait le GR20 ?
– Nous (en fait Michaël, Mathilde était assise) : Oui !
– Client : Depuis Vizzavona ?
– Nous : Non, depuis Calenzana !
– Cliente : Ah, en entier ! C’est bien, ça ! Bravo ! Vous devez être contents… Et en combien de jours ?
– Nous : 11 jours…
– Cliente : Bravo ! Reposez-vous bien !

Tu m’étonnes !
Après avoir demandé une dizaine de fois à Mathilde si elle en voulait un, Michaël va s’acheter un Coca-Cola (c’est moins cher ici que sur les étapes du Sud, elles-mêmes moins chères qu’au Nord…) Il en profite pour demander à la barmaid où est le panneau d’arrivée, celui qui dit « vous avez parcouru environ 180 km » (193 km selon le GPS de Mathilde, 251 selon celui de Michaël qui semble posséder des gènes marseillais).

– Ah le panneau d’arrivée ! Vous l’avez raté : il est sur un des murs du « Soleil Levant ».

Bon, tant pis… Cinq minutes de marche aller-retour, c’est un peu trop pour une photo ! Nous en faisons quelques-unes, assis piteusement avec nos lampes frontales sur le parking du gîte.
Nous avons fini le GR20… Ca y est !

Le taxi arrive vers 23h15. Il nous félicite et nous nous excusons pour notre état… « C’est pas grave, ça se nettoie les sièges ! » nous répond-il. Il s’étonne que nous ayons fini le GR20 car il a entendu dire qu’il était fermé intégralement et qu’il y avait des évacuations dans tous les sens…
25 minutes plus tard et pour à peine plus cher que le taxi à l’aller (45€), nous arrivons à l’hôtel Kilina. Sa piscine et ses lumières bleues nous promettent un beau séjour…
Notre appartement nous attend… forcément tout au bout du parc !
Après une bonne douche, nous massons ces jambes et pieds qui ont parcouru plus de 30 km aujourd’hui – la plus longue distance du GR20. Nous avons réussi à doubler une étape, deux fois de suite… Et ce soir, nous dormons dans un vrai matelas ; Mathilde est contente et remercie Michaël d’avoir insisté pour finir, malgré tout. Aucun vent à l’extérieur, pas de cailloux sous notre dos. Eh bien, vous savez quoi ?

On a bien dormi.

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D’après les guides que nous aimons bien un peu finalement…
Etape 15 : d’Asinau (1540m) à Paliri (1050m) : 840m de dénivelé (1300m de descente) sur 15,7 km, prévu en 6h

Etape 16 : de Paliri (1050m) à Conca (225m) : 530m de dénivelé (1320m de descente) sur 14 km, prévu en 5h30 

Le GR20 – J1 – De Calenzana à Bocca di Pisciaghja

Mardi 25 juillet – J1
Comme les gens d’hier nous ont un peu mis la pression, nous nous levons finalement vers 5h et prenons le départ pour le GR20 à 5h45 (sans déjeuner, pour prévoir ça comme une pause vers 8h).
Nous voyons le premier refuge vers 12h, après 11 km de marche selon notre smartphone (soit environ la durée de l’étape prévue). Vu qu’il est très loin, nous nous demandons si c’est le premier ou le deuxième… Avons-nous doublé sans s’en rendre compte ? Ahahaha ! Nous découvrons rapidement que le GR20 est quand même beaucoup plus dur que ce qu’on imaginait – la première étape est toute en montée, avec quelques passages techniques (surtout avec 10 à 13 kg sur le dos).
Sur la route, nous croisons quelques « sudistes » (ou « randonneurs faisant le trajet du sud vers le nord »), qui font là leur dernière étape et n’en peuvent globalement plus du GR20.
Au refuge d’Ortu di u Piobbu, nous découvrons les toilettes sèches et avons un peu l’impression de nous éloigner de la civilisation telle que nous la connaissons. Avant de repartir, nous croisons quelques randonneurs « sudistes »…

– Vous avez pu commencer le GR20 ? Normalement, ils ont bloqué l’accès à cause des incendies !
– Ah ?!

Ah, en effet… La patronne de l’hôtel ne nous a rien dit et l’accès était aussi ouvert qu’une huître à Noël…
Nous ne restons pas et partons vers le 2ème refuge, en imaginant qu’il sera difficile de l’atteindre, mais en y croyant encore – l’optimisme des premières étapes, sans doute.
La deuxième étape est en fait bien pire que la première (probablement la 2ème pire de toutes). Nous achevons cette journée et nos jambes par une mémorable escalade de pierres de granit rose, que nous ne pouvons désormais plus voir qu’en peinture, sous une lumière tamisée et avec un remontant à la main.
Nous profitons d’un abri prévu à Bocca di Pisciaghja pour faire notre premier bivouac (c’est interdit, mais c’est ça ou marcher dans l’obscurité sur un parcours dangereux à J3 de notre mariage…) Nous avons donc fait 1,5 étape en 1 jour – et avons déjà du retard sur notre planning « le GR20 en 9 jours » !

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D’après les guides…
Etape 1 : De Calenzana (270m) à Ortu di Piobbu (1550m) : 1510m de dénivelé (300m de descente) sur 12,2 km, prévu en 6h environ.

Le GR20 – J0 – De Lille à Calenzana

Comme promis, nous débutons ce 22 septembre notre récit de voyage avec quelques images sélectionnées pour vous ! Alors, je sais, nous avions peut-être laissé entendre que nous ferions un énorme billet récapitulant tout… Mais 1/ ça serait un peu fastidieux à lire ; 2/ nous sommes déjà le 22 septembre et le billet n’est pas encore tout à fait assemblé (le texte est prêt au stade de brouillon et les photos triées quand même !)

Nous vous proposons donc une toute nouvelle aventure sur ce blog : un billet par jour pendant 12 jours ! C’est parti !

Lundi 24 juillet – J0
Un peu avant midi, nous partons de Lille Flandres vers l’aéroport de Roissy. C’est un très bon compromis, pour éviter de traverser Paris en RER… Sur place, au moment d’enregistrer les bagages, l’hôtesse nous dit que notre vol est annulé à cause des vents et incendies, et qu’il est remplacé par un vol atterrissant à Bastia… où une navette nous déposera à Calvi en 2h. Notre voyage de noces commence fort !
Finalement, la navette permet de nous faire découvrir la côte septentrionale de l’île, que nous n’aurions pas vue sinon. Nous arrivons à Calvi avec 2h de retard, et nous devons donc commander un taxi pour rejoindre notre point de départ : Calenzana. Nous partageons le véhicule avec une jeune ultra-traileuse : elle sort d’une course de 90 km et prévoit de faire le GR20 en 16 jours car il n’est pas question pour elle de doubler les étapes !

– Et vous, alors, vous voulez faire ça en 9 jours ? Mais c’est quoi votre préparation ?
– Euh, on vient de se marier… ?

Le chauffeur de taxi, ancien footballeur professionnel corse, nous dit également que 16 jours c’est la bonne durée et qu’on ne le fera sûrement pas en moins… Autant de messages sibyllins que nous ignorons !
Nous mangeons des pizzas au restaurant de Calenzana, « le GR20 ». A l’hôtel, nous préparons nos sacs pour la randonnée (comme ce sont notre seul bagage pour tout le séjour, il faut y ranger le petit bagage à main que nous avons pris pour l’avion par exemple !) Après une petite difficulté pour réussir à enclencher les bâtons de marche de Michaël, nous sommes enfin prêts !

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(Le billet de demain est déjà programmé… à très vite ;-))

Destination Corse – Le voyage résumé en moins de 2 minutes

Il y a un mois, nous nous marions… et c’était bien ! Nous reviendrons sur la cérémonie, le vin d’honneur et la soirée dans un prochain billet avec des photographies pour l’illustrer (pour l’instant, nous sommes en train de commencer à les récupérer…)

Allez, quand même une petite photo inédite : un selfie dans la Jaguar !
Allez, quand même une petite photo inédite : un selfie dans la Jaguar !

Finalement, on parle beaucoup des préparatifs avant le mariage, mais il reste beaucoup de choses à faire après le mariage : lire les nombreux gentils mots qui ont été laissés dans l’urne ou dans le livre d’or (merci à tous !), lister les gens à remercier pour leur présence ou leur cadeau en tentant de n’oublier personne, ranger nos souvenirs, récupérer et trier les photos…

Par ailleurs, comme vous le savez, nous sommes partis en voyage de noces  en Corse du 24 juillet au 9 août. Nous avons fait le GR20, qui est réputé pour être le sentier de grande randonnée le plus dur d’Europe. Nous n’avons fait que celui-ci mais effectivement, il n’est pas facile (c’est un euphémisme, nous vous raconterons…)

Un autre selfie, au point d'arrivée du GR20. Notez l'absence de noeud papillon et de bouquet de mariée.
Un autre selfie, au point d’arrivée du GR20. Notez l’absence de noeud papillon et de bouquet de mariée.

En attendant un récit plus détaillé, voici déjà un résumé en moins de 2 minutes de notre voyage ! (Attention, la musique vous restera en tête pendant le reste de la journée, voire de la semaine ou de l’année).

Pour l’anecdote, nos alliances viennent de la bijouterie-joaillerie « Art d’Or » de Divonne-les-Bains, où Michaël avait acheté la bague de fiançailles à Mathilde… le 6 septembre 2011 (près de 6 ans avant le mariage donc !). Mathilde a proposé que nos alliances viennent du même endroit : nous les avons donc dessinées le 5 février puis après quelques échanges par mail, nous les avons commandées et reçues le 4 juillet 2017 ! (Ouf !) Nous les aimons beaucoup et comme vous avez pu le voir, elles nous suivent partout 😉

Le mois prochain, nous vous partagerons quelques belles photos et souvenirs du GR20… (si vous voulez être prévenus par mail, laissez votre adresse en haut à droite pour vous abonner !) En attendant, nous vous laissons quand même avec une vue de notre première nuit sur le circuit ! C’est beau, n’est-ce pas ?

Première nuit en bivouac à Bocca di Pisciaghja, entre Ortu di u Piobbu et Carrozzu (25 juillet 2017)
Première nuit en bivouac à Bocca di Pisciaghja, entre Ortu di u Piobbu et Carrozzu (25 juillet 2017)

(Et bon anniversaire Maman ! ;-))

Le voyage de noces en Corse

Préparer un mariage, c’est aussi préparer un voyage…

Comme mariage rime aussi avec paysage, nous irons en Corse ; nous y ferons du laçage, du marchage et du kilométrage tout au long du GR20 (Sentier de Grande Randonnée n°20 – l’ancien code départemental de la Corse).

Nous avons réservé nos billets d’avion et nos logements le 18 mars et nous avons fait nos emplettes à Horizons Nature entre le 18 mai et le 17 juin… Nous avons aussi prévu d’autres éléments importants, comme un appareil photo argentique – car il n’y aura pas ou peu de chargeur le long du trajet !

Pour se maintenir un peu en forme, nous avons participé à plusieurs courses dans l’année : après le 10 km d’Outreau en novembre dernier (annulé mais que nous avons couru tout de même à deux sous une légère bourrasque…), le semi de la Terre des 2 Caps en mars, le 20 km de Maroilles en mai, nous ferons le 10 km de Boulogne-sur-mer le 2 juillet prochain.

Ca devrait déjà nous aider pour le programme qui nous attend :

(Note du 22 août : Nous sommes maintenant revenus du GR20. Contrairement à ce qui est annoncé ici, nous ne l’avons pas fait en 9, mais en 11 jours. Ca n’est déjà pas si mal, vu qu’il se parcourt normalement en 16 jours… Du coup, nous n’avons pas dormi à chaque fois aux endroits indiqués. Par ailleurs, les kilométrages nous semblent supérieurs à ceux indiqués, si on se fie à nos smartphones. Bref, nous ferons un autre billet plus tard avec les bonnes étapes, et les photos/vidéos pour illustrer notre périple !)

  • Lundi 24 juillet : départ de Lille à 10h48, arrivée à l’aéroport Calvi (Corse) à 16h05, puis taxi jusqu’à Calenzana où nous passons la première nuit (hôtel Bel Horizon)
  • Mardi 25 juillet au mercredi 2 août : GR20 selon le plan suivant, qui pourra être sujet à variation selon la météo, notre état podologique et tout ce qui pourrait entraver notre enthousiasme à marcher 12 à 14 heures par jour (NB : les liens mèneront à des pages de photos / récits de voyages… après notre retour !)
    • Mardi 25 juilletDe Calenzana à Carrozzu : 2 étapes, soit 17 km prévus (2040 mètres de dénivelé positif D+, 970 mètres de dénivelé négatif D-)
    • Mercredi 26 juilletDe Carrozzu à Tighjettu : 2 étapes soit 11,5 km prévus (2000 mètres D+, 1690 mètres D-)
    • Jeudi 27 juilletDe Tighjettu à Manganu : 2 étapes, soit 29,5 km prévus (1270 mètres D+, 1130 mètres D-)
    • Vendredi 28 juilletDe Manganu à l’Onda : 2 étapes, soit 18 km prévus (1700 mètres D+, 1200 mètres D-)
    • Samedi 29 juilletDe l’Onda à E Capanelle : 2 étapes, soit 24 km prévus (1600 mètres D+, 1420 mètres D-) ; ce sera a priori le seul passage dans une ville à Vizzavona – nous avons préféré ne pas y faire étape, pour ne pas avoir à subir une douche chaude ou un lit douillet (on s’habitue trop vite à ces trucs là).
    • Dimanche 30 juilletDe E Capanelle à Prati : 1 étape, soit 17 km prévus (890 mètres D+, 600 mètres D- : c’est dimanche, on se repose !)
    • Lundi 31 juilletDe Prati à A Matalza : 2 étapes, soit 21 km prévus (1100 mètres D+, 1300 mètres D- : la première fois où le dénivelé négatif sera plus important que le positif !)
    • Mardi 1er aoûtDe A Matalza à I Paliri : 2 étapes, soit 25 km prévus (1090 mètres D+, 1450 mètres D-)
    • Mercredi 2 aoûtDe I Paliri à Conca : 1 étape, soit 12 km prévus (160 mètres D+, 970 mètres D- : cette dernière étape plus tranquille nous permettra d’absorber un éventuel retard, comme celle du dimanche précédent !)
  • Le GR20 s’arrête à Conca, où nous passerons notre 2ème nuit à l’intérieur (hôtel San Pasquale) ! Toutes les autres nuits seront dans une tente à proximité des refuges, histoire d’avoir une certaine liberté – nous avons prévu de doubler la plupart des étapes comme vous le voyez, donc nous avons préféré cette solution à une réservation de lits, pour avoir une marge de liberté plus importante.
  • Jeudi 3 août : taxi jusqu’à Porto Vecchio où nous gagnerons l’hôtel Kilina pour une semaine de repos méritée ! Nous n’aurons pas grand-chose sur nous (pas de livres, pas d’ordinateur, 3 T-shirts en merinos portés plus que de raison et 2 maillots de bain roulés en boule au fond du sac…). Nous aurons l’impression d’être revenus dans les années 90 – le smartphone en plus, quand même ! Nous en profiterons pour reposer nos jambes dans la piscine…
  • Mercredi 9 août : aéroport de Figari à 16h50, retour à Lille à 21h56… et dernière nuit des vacances !

(Vous pouvez retrouver tout ça sur cette carte en déplaçant la souris sur l’itinéraire – les liens sont cliquables comme ci-dessus).

Et j’imagine que le 22 août, nous mettrons quelques petits récits de voyage ou photographies en ligne sur ce site 😉 Si vous voulez ne rien rater, n’oubliez pas d’inscrire votre adresse mail sur la barre à droite ! → (ou en bas si vous êtes sur un smartphone)


A très vite au mariage – vous savez, ce qui rime avec voyage… 😉