Le GR30 – J6 – D’Egliseneuve d’Entraigues à Saint-Genès-Champespe

Nous quittons le charmant hôtel de la Providence (Égliseneuve d’Entraigues) un peu après 9h, et passons acheter notre repas du midi (qu’on ne présente plus) à la supérette du coin. Nous prenons même un litre d’Ice Tea, pour changer des gourdes à l’eau du robinet et illuminer nos pauses (et puis zut, c’est nos 8 jours de vacances annuels, permettons-nous cette folie, buvons de l’ice tea !)

Nous suivons les indications de GR, sommes un peu bloqués par un camion Disney inattendu (une ducasse qui s’installe…) et commençons par la traditionnelle montée post-repos. C’est un constat : dès qu’on se repose sur ce GR, on se prend un dénivelé positif de 100 m derrière.

Après 5 minutes de montée donc, nous nous rendons compte grâce à l’application que nous ne sommes pas sur la bonne route. Merveilleux ! Une fois de plus, nous nous sommes fait avoir par le croisement du GR30 avec le GR4 (et leur marquage commun)…

Nous recommençons donc vraiment l’étape vers 9h30. Bon, au moins, l’erreur du jour est passée, on devrait être tranquille avec ça : c’est une nouvelle stratégie à tester !

Le début de l’itinéraire nous mène à la ferme d’Augier par des hauteurs avec de larges panoramas. Ça se gâte légèrement par la suite :

  1. nous arrivons à un point où il y a face à nous une clairière avec 3 panneaux « tirs de mines » / « danger » / « accès interdit » et le marquage du GR30 qui nous y mène,
  2. nous sommes surpris par un avion passant le mur du son,
  3. nous traversons plusieurs terrains privés et barbelés (tantôt avec un parpaing, un escalier ou deux planches de bois à escalader),
  4. nous jouons les équilibristes pour préserver nos chevilles dans un champ avec des trous et sillons,
  5. nous tentons de deviner les marquages dans ce même champ à herbe haute, en mode « où est Charlie avec ses traits rouges et blancs ? » (un excellent moyen de préparer un GR par ailleurs)
  6. vers 11h15, nous envisageons de faire une pause mais le rocher sur lequel nous posons nos sacs et bâtons est déjà occupé par un essaim de guêpes.

De là à dire que ça n’est pas notre matinée, il n’y a qu’un pas – que nos pieds ont la flemme de franchir, parce qu’un pas c’est un pas et que nous avons déjà bien marché aujourd’hui.

En vrai, c’est déjà chouette que les agriculteurs tolèrent notre passage à travers leurs pâtures et installent de quoi franchir facilement les barbelés ! Par ailleurs, il ne s’agit pas d’une erreur de parcours de notre part cette fois, même si les marques font parfois défaut : à un moment où nous nous pensions perdus au milieu des vaches dans le champ d’un agriculteur, ce dernier nous a confirmé que nous étions sur la bonne voie !

Nous prenons finalement une première pause à 11h50, puis une autre une heure plus tard pour manger sur un rondin de bois à l’entrée de la forêt menant au hameau de Chabrol.

Dans la forêt, nous contournons quelques arbres tombés et longeons le lac de Taurons… Une baisse de concentration et nous voici à suivre la route toute tracée sans voir un petit chemin détourné, plus proche du lac, évidemment à emprunter dans l’esprit tordu du concepteur de GR : nous perdons à nouveau une vingtaine de minutes, que nous rattrapons en coupant dans une descente entre les arbres.

Finalement, ça fait donc 2 erreurs aujourd’hui ; la première du matin n’a servi à rien, nous vous déconseillons donc cette stratégie. Merci d’y avoir cru avec nous.

Nous redoublons d’attention sur le marquage par la suite, devenant selon l’expression de Mathilde des « truffes à traces »…

Nous faisons une troisième pause vers 15h au lac de la Crégut, à la limite entre Puy-de-Dôme et Cantal, et entre deux forêts. Nous remontons vers le lac de Tact (c’est un jour à lacs !), et faisons une dernière pause vers 17h, dans un autre bois, à la sortie du hameau de Laspialade.

Finalement la journée peut se résumer en :

  • Perdre du temps à cause d’un double marquage,
  • Marcher sur les hauteurs dans des pâtures
  • Perdre du temps à cause d’un balisage pas évident
  • Marcher dans la forêt près de lacs
  • Perdre du temps à cause d’un balisage pas évident

Nous arrivons enfin à Saint-Genès Champespe à 18h, où nous trouvons de quoi nous laver, manger et dormir… à l’hôtel du Midi (en fait c’est un hôtel, restaurant, boulanger, pâtissier, primeur, épicier – nous sommes dans une commune de 200 habitants environ). La salle de bains est collective mais il y a une baignoire et un bidet, ce qui est parfait pour les pieds ! D’ailleurs ils vont mieux pour ceux qui s’en inquiètent ! Si vous voulez tout savoir, Mathilde a aussi retiré une écharde dans le doigt de Michaël avec une pince à épiler, parce que c’est important de rentabiliser tout le matériel qu’on porte.

Enfin, pendant et après notre repas, nous avons profité de la télévision du bar-restaurant pour suivre avec 6-7 autres personnes la demie-finale France-Belgique !

Et vous connaissez la bonne nouvelle ? On est en finale ! 🎶

Au total, randonnée de 9h07 à 17h58 (8h51). Selon le guide, 21 km en 6h.

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